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Citations et proverbes



Page 6 - Citations et proverbes stefan zweig

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“Rien n'est plus passionné que la vénération d'un jeune homme, rien n'est plus timide, plus féminin, que son inquiète pudeur.”

Stefan Zweig

1793 | 19-05-2013
“On peut appartenir à son peuple, mais quand les peuples sont devenus fous, on n'est pas obligé de l'être en même temps qu'eux.”

Stefan Zweig

1793 | 19-05-2013
“On ne reconnaît jamais un phénomène, une individualité, qu'à sa flamme, qu'à sa passion. Car tout esprit vient du sang, toute pensée vient de la passion, toute passion de l'enthousiasme.”

Stefan Zweig

1790 | 19-05-2013
“De même que les nerfs réclament une quantité de morphine de plus en plus grande, de même l'âme a besoin de plus en plus de pitié et finalement elle en veut plus qu'on ne peut lui en donner.”

Stefan Zweig

1790 | 19-05-2013
“Vouloir jouer aux échecs avec soi-même est aussi paradoxal que de vouloir marcher sur son ombre.”

Stefan Zweig

1790 | 19-05-2013
“Je me sens maudit, pareil à un malade, à un infirme, car je suis totalement différent des autres et j'ai envie de pleurer, en constatant que je suis inférieur, plus mauvais, plus inutile, je suis...”

Stefan Zweig

1790 | 19-05-2013
“L'homme qui sait n'éprouve pas de joie égale à celle qu'on trouve dans l'ombre, de frisson aussi puissant que celui que le danger glace et pour lui, aucune souffrance n'est plus sacrée que celle qui par pudeur n'ose pas se manifester.”

Stefan Zweig

1789 | 19-05-2013
“Tous les prodiges n'avaient-ils pas leur reflet dans la réalité, et ne retrouvait-on pas dans chaque instant d'une vie naissante la splendeur de l'inaccessible et le bruissement de ce qui sera pour toujours incompréhensible?”

Stefan Zweig

1787 | 19-05-2013
“Car jamais un acte n'est décisif par lui-même; ce qui compte, c'est la connaissance de cet acte, et ses conséquences.”

Stefan Zweig

1787 | 19-05-2013
“Nous vivons des myriades de secondes et, pourtant, il n'y en a jamais qu'une, une seule, qui met en ébulition tout notre monde intérieur: la seconde où la fleur interne, déjà abreuvée de tous les sucs, réalise comme un éclair sa cristallisation.”

Stefan Zweig

1781 | 19-05-2013
“Il n'y a que les pauvres qui puissent être aussi sincèrement reconnaissants, eux seuls, pour qui le comble de la jouissance est un plaisir gratuit, offert en quelque sorte par le ciel.”

Stefan Zweig

1779 | 19-05-2013
“Elles ne voient plus du tout ce qu'il y a là de laid et de risqué. Elles n'ont plus qu'une pensée: s'emparer de tous les secrets dont on voile leurs regards. Elles écoutent. Mais elles n'entendent que le léger sifflement des mots.”

Stefan Zweig

1779 | 19-05-2013