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Citations et proverbes



Page 10 - Citations et proverbes paul verlaine

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“Et si profonde est ma foi Envers tout ce que je croi Que je ne vis plus que pour toi.”

Paul Verlaine

1915 | 19-05-2013
“Le grand vol anguleux des éperviers rapaces Raye à l'ouest le ciel mat et rouge qui brunit Et leur cri rauque grince à travers les espaces.”

Paul Verlaine

1915 | 19-05-2013
“De la musique avant toute chose Et pour cela préfère l'Impair Plus vague et plus soluble dans l'air Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.”

Paul Verlaine

1915 | 19-05-2013
“J'allais par des chemins perfides, Douloureusement incertain. Vos chères mains furent mes guides.”

Paul Verlaine

1913 | 19-05-2013
“Sans doute tu ne m'aimes pas Comme je t'aime, Je sais combien tu me trompas Jusqu'à l'extrême. Que me fait, puisque je ne vis Qu'en ton essence, Et que tu tiens mes sens ravis Sous ta puissance?”

Paul Verlaine

1911 | 19-05-2013
“Non. Il fut gallican, ce siècle, et janséniste!”

Paul Verlaine

1911 | 19-05-2013
“Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant - D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime, - Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même - Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.”

Paul Verlaine

1911 | 19-05-2013
“Pauvres gens! l'Art n'est pas d'éparpiller son âme: - Est-elle en marbre, ou non, la Vénus de Milo?”

Paul Verlaine

1911 | 19-05-2013
“Son nom? Je me souviens qu'il est doux et sonore - Comme ceux des aimés que la Vie exila. - Son regard est pareil au regard des statues, - Et, pour sa voix lointaine, et calme, et grave, elle a - L'inflexion des voix chères qui se sont tues.”

Paul Verlaine

1911 | 19-05-2013
“Parfois aussi le dard d'un insecte jaloux Inquiétait le col des belles sous les branches, Et c'étaient des éclairs soudains de nuques blanches, Et ce régal comblait nos jeunes yeux de fous.”

Paul Verlaine

1910 | 19-05-2013
“Et toutes deux, avec des langueurs d'asphodèles, Tandis qu'au ciel montait la lune molle et ronde, Savouraient à longs traits l'émotion profonde Du soir et le bonheur triste des coeurs fidèles.”

Paul Verlaine

1910 | 19-05-2013
“Puis, tout à coup, ainsi qu'un ténor effaré Lançant dans l'air bruni son cri désespéré, Son cri qui se lamente, et se prolonge, et crie, Eclate en quelque coin l'orgue de Barbarie.”

Paul Verlaine

1910 | 19-05-2013