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Citations et proverbes



Page 50 - Citations et proverbes paul valéry

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“Et pourquoi je supporte le cri de la craie contre la vitre, si c'est moi qui la presse sur le verre, - (et même je ris de ta grimace), - et pourquoi le même grincement m'est odieux s'il vient de ton acte?”

Paul Valéry

1926 | 19-05-2013
“Une machine peut marcher à faible pression, mais une pression sans machine n'entraîne rien.”

Paul Valéry

1926 | 19-05-2013
“Une certaine confusion règne encore, mais encore un peu de temps et tout s'éclaircira; nous verrons enfin apparaître le miracle d'une société animale, une parfaite et définitive fourmilière.”

Paul Valéry

1926 | 19-05-2013
“Sous le sommeil, l'homme est sans défense contre le croire. Il n'a aucun moyen de ne pas croire car il est privé du second chemin, de la dualité, - de la conscience de conscience.”

Paul Valéry

1926 | 19-05-2013
“Si les hommes ne craignaient pas d'être volés, assassinés, cocufiés et opprimés, il n'y aurait point de morale, et pas de Dieu, ou un Dieu tout autre.”

Paul Valéry

1925 | 19-05-2013
“Vous êtes des cobayes, chers hommes, et des cobayes fort mal utilisés, puisque les épreuves que vous subissez ne sont infligées, variées, répétées qu'au petit bonheur.”

Paul Valéry

1925 | 19-05-2013
“Un livre n'est après tout qu'un extrait du monologue de son auteur. L'homme ou l'âme se parle; l'auteur choisit dans ce discours.”

Paul Valéry

1925 | 19-05-2013
“Si quelqu'un te lèche les bottes, mets-lui le pied dessus avant qu'il ne commence à te mordre.”

Paul Valéry

1925 | 19-05-2013
“Rien de plus original, rien de plus soi que de se nourrir des autres. Mais il faut les digérer. Le lion est fait mouton assimilé.”

Paul Valéry

1925 | 19-05-2013
“Le moi est haïssable... mais il s'agit de celui des autres.”

Paul Valéry

1925 | 19-05-2013
“Si quelqu'un te lèche les bottes, mets-lui le pied dessus avant qu'il ne commence à te mordre.”

Paul Valéry

1925 | 18-05-2013
“Un trait de mon caractère: je ne trouve rien de plus répugnant que de réclamer son droit. Quant à moi même, il me semble que je n'ai aucun droit à quoi que ce soit. Ce mot même manque de sens en moi.”

Paul Valéry

1924 | 19-05-2013