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Citations et proverbes



Page 14 - Citations et proverbes louis aragon

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“Voici déjà beau temps que je n'ai plus coutume De défier la neige et gravir les sommets Dans l'éblouissement du soleil et des brumes.”

Louis Aragon

1907 | 19-05-2013
“On se refuse longuement De n'être rien pour qui l'on aime Pour autrui rien rien par soi-même Ca vous prend on ne sait comment.”

Louis Aragon

1907 | 19-05-2013
“Enfance un beau soir vous avez poussé la porte du jardin Du seuil voici que vous suivez le paraphe noir des arondes Vous sentez dans vos bras tout à coup la dimension du monde Et votre propre force et que tout est possible soudain.”

Louis Aragon

1907 | 19-05-2013
“Je vais te dire un grand secret Le temps c'est toi Le temps est femme il a Besoin qu'on le courtise et qu'on s'asseye A ses pieds le temps comme une robe à défaire Le temps comme une chevelure sans fin Peignée.”

Louis Aragon

1907 | 19-05-2013
“Les vents chassent en vain les chagrins de l'azur Tes yeux plus clairs que lui lorsqu'une larme y luit Tes yeux rendent jaloux le ciel d'après la pluie Le verre n'est jamais si bleu qu'à sa brisure.”

Louis Aragon

1907 | 19-05-2013
“Le lierre de tes bras à ce monde me lie Je ne peux pas mourir Celui qui meurt oublie.”

Louis Aragon

1907 | 19-05-2013
“Comme il a vite entre les doigts passé Le sable de la jeunesse Je suis comme un qui n'a fait que danser Surpris que le jour naisse.”

Louis Aragon

1907 | 19-05-2013
“Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire - J'ai vu tous les soleils y venir se mirer - S'y jeter à mourir tous les désespérés - Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire.”

Louis Aragon

1907 | 19-05-2013
“Qu'importe que je meure avant que se dessine Le visage sacré s'il doit renaître un jour Dansons ô mon enfant dansons la capucine Ma patrie est la fin la misère et l'amour.”

Louis Aragon

1906 | 19-05-2013
“Une femme c'est une porte qui s'ouvre sur l'inconnu Une femme cela vous envahit comme chante une source Une femme toujours c'est comme le triomphe des pieds nus L'éclair qu'on rejoint à la course.”

Louis Aragon

1906 | 19-05-2013
“Il advint qu'un beau soir l'univers se brisa Sur des récifs que les naufrageurs enflammèrent Moi je voyais briller au-dessus de la mer Les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa.”

Louis Aragon

1906 | 19-05-2013
“Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontreQue serais-je sans toi qu'un c?ur au bois dormantQue cette heure arrêtée au cadran de la montreQue serais-je sans toi que ce balbutiement.”

Louis Aragon

1906 | 19-05-2013