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Citations et proverbes



Page 30 - Citations et proverbes françois mauriac

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“Quelle est cette fièvre d'écrire qui me prend, aujourd'hui... ?”

François Mauriac

1951 | 19-05-2013
“Comme ce romancier disait que «toutes les femmes sont fatales», tout homme politique qui tient la barre est providentiel - ou fatal: c'est l'endroit et l'envers de la même monnaie.”

François Mauriac

1951 | 19-05-2013
“Pour demeurer auprès de leur famille, les Bordas avaient renoncé à un avancement qui eût été rapide.”

François Mauriac

1951 | 19-05-2013
“Plus loin, des aulnes décelaient un bas-fond; dans les jours les plus torrides, une fraîcheur fugitive, à cet endroit, se posait sur les joues en feu des jeunes filles.”

François Mauriac

1951 | 19-05-2013
“Ceux qui ont l'habitude d'être aimés accomplissent, d'instinct, tous les gestes et disent toutes les paroles qui attirent les coeurs.”

François Mauriac

1951 | 19-05-2013
“Elle portait haut la tête et rien dans son attitude, ne trahissait l'accablement.”

François Mauriac

1951 | 19-05-2013
“Racine est né frémissant: tout l'atteint, tout le blesse.”

François Mauriac

1951 | 19-05-2013
“Les étés d'autrefois brûlent dans les bouteilles d'Yquem et les couchants des années rougissent le Gruaud-Larose.”

François Mauriac

1951 | 19-05-2013
“Elle ne savait pas que l'amour, dans les vies les plus pleines, sait toujours se creuser sa place; qu'un homme d'Etat surmené, autour de l'heure où sa maîtresse l'attend, arrête le monde. Cette ignorance l'empêchait de souffrir.”

François Mauriac

1950 | 19-05-2013
“Puis elle ne frissonna plus, mais un feu intérieur montait comme une lave; elle brûlait.”

François Mauriac

1950 | 19-05-2013
“Toutes les équivoques qui liaient le trône à l'autel, le goupillon au sabre, furent sinon détruites, du moins fixées: le venin n'en fut plus répandu dans le corps tout entier: «L'Action Française» aura été un abcès de fixation nécessaire.”

François Mauriac

1949 | 19-05-2013
“Elle mettait son orgueil, le soir, à ne plus pouvoir tenir les yeux ouverts, tant elle était lasse.”

François Mauriac

1949 | 19-05-2013