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Citations et proverbes



Page 22 - Citations et proverbes françois mauriac

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“Ses yeux un peu trop ronds lui donnaient l'air d'être toujours étonnée.”

François Mauriac

1947 | 19-05-2013
“Si je me laissais dévorer, ton fils, ta fille, ton petit-gendre auraient bientôt fait d'anéantir ma fortune, de l'engouffrer dans leurs affaires.”

François Mauriac

1947 | 19-05-2013
“La poussière n'est pas encore le néant: elle aussi doit être dispersée.”

François Mauriac

1947 | 19-05-2013
“Brigitte faisait la sourde, feignait de ne rien comprendre aux allusions.”

François Mauriac

1946 | 19-05-2013
“Ainsi participait-elle plus étroitement à cette déchéance qu'elle avait épousée, qu'elle avait faite sienne à jamais.”

François Mauriac

1946 | 19-05-2013
“J'ai passé toute ma vie à accomplir des sacrifices dont le souvenir m'empoisonnait, nourrissait, engraissait ces sortes de rancunes que le temps fortifie.”

François Mauriac

1946 | 19-05-2013
“Il n'arrive pas à beaucoup d'hommes de retrouver dans le réel, à portée de leur regard, ce monde que la plupart ne découvrent qu'en eux-mêmes quand ils ont le courage et la patience de se souvenir.”

François Mauriac

1946 | 19-05-2013
“La religion morte, les liens familiaux desserrés, l'homme tranquille qui naissait, vivait, mourait sur place, n'a plus d'amarres: il dérive.”

François Mauriac

1946 | 19-05-2013
“Regardez-les qui organisent la guerre au Maroc: quel mal ils auront dû se donner pour disposer, sous le nom de supplétifs, une armée qui finira bien par susciter l'autre!”

François Mauriac

1945 | 19-05-2013
“Nous aimons dans un très jeune homme ce que jamais on ne verra deux fois.”

François Mauriac

1944 | 19-05-2013
“Un seul être accapare toutes ses puissances de tendresse; on n'aime plus personne quand on aime.”

François Mauriac

1941 | 19-05-2013
“Il espérait que les plantes, les mousses enlaceraient ses jambes, qu'il ne pourrait se dépêtrer de cette eau bourbeuse et qu'enfin sa bouche, ses yeux seraient comblés de vase, que nul ne le verrait plus, et qu'il ne verrait plus les autres le voir.”

François Mauriac

1941 | 19-05-2013