Cannes brille surtout pour son festival annuel de cinéma où les plus notables représentant de la sottise journalistique parasitaires côtoient les plus éminente incompétences artistiques internationales, entre deux haies de barrières métalliques où, sinistrement empinguinés, le havane en rut ou la glande mammaire au vent, pressés, tassés, coincés, luisants comme des veaux récurés qu'on pousse à l'abattoir, tous ces humanoïdes chaleureusement surgelés, se piétinent en meuglant, sous les brames effrayants des hordes populaires.