Ma très chère Joceline, il est étrange de penser que je ne vous ai pas vu depuis un mois. J'ai vu la nouvelle lune mais pas vous. J'ai vu des couchés et des levés de soleil mais je n'ai pas vu votre beau visage. (...) Mon c?ur est brisé en si menu morceaux qu'il passerait à travers le chat d'une aiguille. (...) Vous me manquez comme la fleur manque au soleil. Comme la fleur manque au soleil au plus profond de l'hiver. Au lieu de diriger sa lumière vers la beauté, le c?ur se durcit comme l'univers glacé où votre absence m'a si cruellement jeté. Mon prochain combat aura lieu à Paris, où je ne trouverais que vide et hiver si vous n'y êtes pas. (...) L'espoir guide mes pas, c'est l'espoir qui me permet de traverser le jour et plus encore la nuit. L'espoir que si vous disparaissez à mes yeux, ce ne soit pas la dernière fois que je vous contemple. Et pour finir, avec tout l'amour qui est en moi, (...) je demeure tout à vous. Le chevalier de votre c?ur.